samedi 3 mai 2014

La Pinata

LA PIÑATA

 

En Italie : ce jeu était pratiqué lors des #vendanges dans le nord de l’Italie, avant l’époque de Jules César (lien costume Jules César). On accrochait une cruche en argile bourrée de gourmandises en haut d’un poteau. Puis, à coups de bâton, on faisait tomber la piñata (lien) pour la casser et tout ce qu’elle renfermait était éparpillé, signe d’#abondance.

 

 

 

En Espagne : au temps des conquistadors (lien costume), la #piñata s’enracine dans les habitudes populaires, et ce sont les espagnols (lien costume) qui introduisent le jeu en #Amérique Latine.

 

 

 

Les conquistadors espagnols ont donné un sens religieux (lien none) à cette tradition pour accélérer la conversion des Aztèques à la chrétienté. Ainsi, la forme des piñatas représentait une sphère à sept cônes, symbolisant les sept péchés capitaux (gourmandise, luxure, paresse, colère, envie, orgueil, avarice). Les gens avaient les yeux bandés pour ne pas sombrer dans le #péché d’une part et pour être #vertueux d’autre part. En effet, cela symbolisait la foi, ou croire sans avoir à voir ! Le bâton signifiait la volonté qui servait à détruire les #maléfices de la tentation pour en retirer la récompense. Avant de commencer à frapper la piñata, les gens devaient la faire tourner 33 fois, symbolisant les 33 années de la vie du Christ. Le contenu de la piñata représentait l’amour de Dieu (lien costume moine).

 

Au Mexique : les piñatas font partie des rites liés à la célébration de Noël, qui débute le 16 décembre avec les #posadas, synonyme de réjouissances avec le #voisinage. Après la prière, les pères invitaient l’assistance à casser la marmite décorée qui symbolisait le #mal, lequel devait être détruit à coups de bâton pour que les fruits et les #bonbons, symboles du bien, échoient aux fidèles. Ainsi naquirent les #piñatasmexicaines.

 

Des hypothèses situent l’origine de la piñata en #chine, et Marco Polo l’aurait introduite en Italie. Pour d’autres elle fut apportée en Espagne et en Sicile par les arabes. La “pignata italiana” était présente dès les premiers Noëls au Mexique. Les artisans mexicains prenaient les marmites et les transformaient avec du papier de soie de façon à ce qu’elles prennent l’apparence d’oranges, de papayes, de #soleils, d’étoiles, de fleurs...

 

Aujourd’hui, la tradition est plus ou moins fortement présente dans plusieurs régions d'Amérique latine, en Espagne(lien costumes espagnols), et dans certains pays anglo-saxons comme les États-Unis, ainsi qu'en Inde.

 

La chanson:

 

Le jeu se fait toujours en chanson et la chanson typique est “dale, dale, dale” (frappe-la, frappe-la, frappe-la) dont voici les paroles :

 

Dale, dale, dale, Frappe-la, frappe-la, frappe-la (ou “vas- y, vas-y, vas-y”)
no pierdas el tino; Ne perds pas ton adresse;
Porque si lo pierdes, Parce que si tu la perds
pierdes el camino. Tu perdras le chemin.
Dale, dale, dale, Frappe-la, frappe-la, frappe-la,
Dale y no le dió; Frappe-la, et il l’a raté
Quítenle la venda, Enlevez-lui le bandeau

 

Porque siguo yo, Parce que c’est mon tour
¡Se acabó! C’est fini !


http://www.location-de-costumes.com/

                                                                                        Description : images/017zRivera.jpg

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